Les lotissements, au sens de groupement d’habitations individuelles, font partie du paysage wallon. S’ils jouissent toujours des faveurs du grand public souhaitant bâtir une maison "idéale", leurs effets négatifs sont de plus en plus décriés, tant par les urbanistes que par les environnementalistes.
L’ouverture de nouveaux territoires à l’urbanisation par la mise en œuvre des zones d’aménagement communal concerté ainsi que l’élaboration des programmes communaux du logement doivent être source de nombreuses questions sur l’habitat au niveau local.
Pour les élus locaux, la production de nouveaux quartiers d’habitat pose la question du modèle de société que l’autorité publique entend favoriser.
En effet, l’ouverture d’un lotissement ne consiste pas uniquement à faire changer le statut foncier de quelques parcelles de terrain. En fonction de son importance, le lotissement va opérer des changements durables non seulement sur le paysage, mais va également influencer le fonctionnement social et économique de la communauté locale et des entités avoisinantes.
Les enjeux environnementaux s’invitent dorénavant aux débats: comment concilier nouveaux logements et sauvegarde de l’environnement?
Quelles sont les tendances actuelles dans la production de nouveaux quartiers d’habitat? Peut-on proposer des formules alternatives? Quels seront les effets à long terme des choix posés?
Même si d’autres formes d’urbanisation répondent de manière parfois plus adéquate aux enjeux d’un aménagement du territoire de qualité, les lotissements font partie de la panoplie des outils actuels et, en ce sens, méritent que les acteurs de l’aménagement du territoire fassent preuve de créativité pour en améliorer la qualité.
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